Les blés améliorants ont des objectifs élevés en protéines pour leur commercialisation. Leurs besoins unitaires en azote sont supérieurs à ceux des variétés classiques de blé tendre en grande partie pour répondre à ces objectifs. Ces besoins sont différents d’une variété à une autre et d’un bassin de production à un autre. Retrouvez les recommandations 2016 pour votre région.
L’estimation du besoin en azote du blé tendre dans la méthode du bilan prévisionnel repose sur la prise en compte du besoin unitaire en azote (ou coefficient « b »). Ce besoin correspond à la quantité d’azote nécessaire pour produire 1 quintal et s’exprime en kilogramme d’azote par quintal. Sur blé tendre, il est lié à la variété.
Lorsqu’elles sont fertilisées à l’optimum pour la production de grain, les variétés de blés améliorants ou de force (BAF) ont en moyenne des besoins unitaires de l’ordre de 3,5 kg N/q (tableau 1). Mais à ce niveau de fertilisation, elles n’atteignent pas la teneur de protéines minimale de 14,5 %, souvent citée dans les contrats.
Tableau 1 : Rendement et teneur en protéines des blés améliorants obtenus à la dose d’azote optimale pour le rendement (31 essais azote France)
Des besoins majorés selon la variété et la région
Pour ces blés, il faut donc majorer les besoins unitaires dans un objectif de qualité, appelé bq.
Cette majoration est d’une part propre à chaque variété car elles n’ont pas la même aptitude à élaborer des protéines. D’autre part, cette majoration peut varier d’une région à une autre du fait de conditions pédoclimatiques différentes.
Ainsi, les besoins unitaires des blés améliorants intégrant les objectifs de qualité peuvent varier de 3,5 à 4,1 kg N/q, selon la variété et leur zone de culture.
Consultez les besoins unitaires des variétés de blés améliorants selon votre région :
pour la zone Centre/Ile-de-France,
Christine LESOUDER (ARVALIS – Institut du végétal)
Mots-clés: