Certains secteurs de la région sont aujourd’hui exposés au risque de carence en soufre : des apports sont à prévoir selon la situation.
Comme l’azote, le soufre minéral (essentiellement sous forme sulfate) présent dans le sol est soumis au lessivage et est très sensible aux conditions de minéralisation. Les pluies abondantes de janvier, notamment dans l’ouest gersois, ont affaibli les stocks du sol. Les risques de carence seront donc plus élevés dans ce secteur. A l’inverse, le secteur Lauragais haut-garonnais, audois et tarnais ont été moins pluvieux, le risque de carence y est donc plus faible, seuls les sols superficiels sont plus concernés.
Figure 1 : Quantité de pluie (en mm) du 01/10/2015 au 01/02/2016
Source : Météo France
La grille ci-dessous fait le point des situations à risque en fonction du type de sol et des niveaux de pluviométrie atteints. Il n’est pas justifié d’augmenter les doses au-delà de 50 kg de SO3/ha, les besoins de la plante sont pourvus à ce niveau de dose. Des doses supérieures n’apporteront pas de gain de rendement supplémentaire et ne sont donc pas rentables.
L’apport de soufre peut être réalisé en même temps que l’apport d’azote en s’assurant toutefois que, la forme choisie ne se traduise pas par un fort déséquilibre par rapport aux doses prévues de chacun des éléments.
Figure 2 : Grille de préconisation soufre ARVALIS – Institut du végétal sur céréales (kg SO3/ha)
Aude BOUAS, Régis HELIAS, Matthieu KILLMAYER, Jean Luc VERDIER (ARVALIS – Institut du végétal)
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