Température moyenne, cumul de pluies : retrouvez les caractéristiques du mois de février 2018, comparées à la moyenne mensuelle observée durant les vingt dernières années.
Après un mois de janvier relativement doux, marqué par la quasi-absence des gelées matinales, la tendance s’est clairement inversée en février avec des températures glaciales et plusieurs épisodes neigeux conséquents. A l’échelle nationale, les températures moyennes sont inférieures aux normales de plus de 2,5°C. Cet écart est plus marqué du Centre-Val de Loire à la région Grand-Est, en passant par l’Île-de-France. C’est surtout les températures maximales qui sont restées très basses par rapport à la normale.
Le froid s’est fait ressentir en première décade et surtout en dernière décade, avec un pic du 26 au 28 février. Cet épisode, de courte durée, est remarquable par son caractère tardif et généralisé. Le 27 février a été la journée la plus froide de l’hiver : les températures ont chuté jusqu’à -10 à -15°C sur un large quart Nord-Est et la température moyenne sur la France était de -3,2°C.
Au cours des cinquante dernières années, la France n’avait connu que deux autres épisodes de gel aussi tardifs : 2005 et 1971.
Des températures glaciales généralisées
Les perturbations ont été nombreuses, surtout en deuxième décade. Le Sud-Ouest pyrénéen, le Languedoc-Roussillon et une partie du Centre-Val de Loire enregistrent des cumuls excédentaires. A l’opposé, les déficits sont marqués le long des frontières belges et allemandes.
De la neige en abondance est tombée sur les régions du Sud en fin de mois, avec des épaisseurs de 10 à 15 cm, voire 40 cm localement. En début de mois, un premier épisode neigeux a touché le nord de la région Centre-Val de Loire, l’Île-de-France et les parties sud et ouest de la Champagne, avec des hauteurs comprises entre 7 et 15 cm, et jusqu’à 20 cm plus localement.
A l’échelle du pays, les précipitations sont proches des valeurs de saison.
De la neige en abondance au pied des Pyrénées
Olivier DEUDON (ARVALIS – Institut du végétal)
Julie CALLENS (ARVALIS – Institut du végétal)