Le début de campagne démarre bien, le risque ravageurs aériens est peu élevé jusque là.
Les premiers semis ont commencé vers le 20 octobre, dans des sols plutôt secs avec des levées parfois un peu hétérogènes. Les pluies de fin octobre permettent de régulariser les premiers semis et apportent des conditions favorables pour semer la majeure partie de la sole céréalière dans de bonnes conditions aux premiers jours de novembre. Selon les secteurs, ces premières pluies sont assez variables (10 à 40 mm). Aussi, les pluies de ce week-end ont été les bienvenues.
Figure 1 : Climat sur la station de Bergerac depuis le 1er octobre 2016
Des conditions peu favorables aux ravageurs
Les températures fraîches de la fin du mois d’octobre et de début novembre associées à du vent et de la pluie ont été défavorables à la colonisation des pucerons et des cicadelles dans les parcelles levées. Les premières parcelles semées autour du 15/18 octobre ont un risque plus élevé et ont pu être colonisées par des pucerons ailés (en absence de traitement de semences à base d’Imidaclopride). Les cicadelles, quant à elles, se déplacent lorsque les températures moyennes sont supérieures à 15°C. Le risque est particulièrement faible au vu des températures actuelles.
Cependant, la topographie des parcelles, l’environnement proche influencent également le niveau de risque. La protection contre les ravageurs aériens passe avant tout par une observation des parcelles.
Attention, les récentes pluies peuvent relancer l’activité des limaces. Surveiller en premier lieu les parcelles en précédent colza ou avec présence de paille.
Fertilisation azotée : la valeur A s’élève à, provisoirement, 150 unités
Cette année, la minéralisation sous le précédent a été importante. Ceci est principalement lié aux températures chaudes et la pluviométrie modérée du printemps (entre le 1er mars et le 31 juin 2015, il y a eu +15 % de pluie et +1°C de plus que la médiane des 20 dernières années).
La valeur A provisoire pour le calcul du reliquat est de 150 U. Elle sera confirmée après étude de reliquats d’azote du sol.
Aude CARRERA, Bertrand DUCELLIER, Thierry GROSSOLEIL (ARVALIS – Institut du végétal)
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