Le sorgho est une culture exigeante à l’implantation. La graine est de petite taille et ses besoins en température sont plus élevés que les autres cultures d’été. Selon les conditions du sol des parcelles, les chantiers peuvent démarrer la deuxième quinzaine d’avril.
Il est nécessaire de soigner la préparation du lit de semences et la qualité du semis pour obtenir un contact sol-graine satisfaisant et de semer sur un sol réchauffé (la température du sol doit être supérieure à 12°C) pour assurer une levée rapide et régulière. De fait, la période optimale de semis débute au plus tôt à partir du 20 avril dans les parcelles saines se réchauffant facilement pour se poursuivre au cours de la première quinzaine de mai.
L’utilisation d’un semoir monograine assure une meilleure maîtrise de la densité de semis, une régularité de profondeur et de répartition des semences sur la ligne et permet la réalisation de binages. Il est possible d‘utiliser un semoir céréale performant (distribution et mise en terre) en fermant 1 rang sur 2 ou 2 rangs sur 3.
La densité de semis doit prendre en compte la précocité variétale, le potentiel de la parcelle et les conditions de semis (tableau 1).
Tableau 1 : Recommandations de densité de semis en nombre de graines par hectare
Localiser l’engrais starter au semis
Comme en maïs, la localisation d’un engrais starter au semis peut permettre d’assurer une meilleure vigueur au départ et une levée homogène du sorgho. Il peut également présenter un intérêt en accompagnement de la lutte contre les ravageurs du sol. L’élément le plus concerné est le phosphore. L’engrais starter doit être positionné en dessous du niveau de la graine et à 4-5 cm de la ligne de semis (semoir équipés de fertiliseur en localisé).
Jean Luc VERDIER (ARVALIS – Institut du végétal)
Mots-clés: