Températures moyennes, cumuls de pluies… retrouvez les caractéristiques du mois de juillet 2019, comparées à la moyenne mensuelle observée durant les vingt dernières années.
Les températures moyennes, parfois géographiquement contrastées, ont été le plus souvent supérieures aux normales, hormis en toute fin de mois. Une nouvelle vague de chaleur, après celle de fin juin, d’une intensité exceptionnelle, s’est installée sur l’Hexagone du 21 au 26 juillet, avec des records absolus de températures tous mois confondus battus aussi bien pour les minimales que pour les maximales. Durant cet épisode de canicule, les températures ont été 4 à 8°C au-dessus des valeurs saisonnières ; du 23 au 25, les maximales ont été supérieures aux normales de plus de 10°C. Le 25 juillet a été la journée la plus chaude enregistrée en France.
Les 40°C ont été dépassés jusque sur l’extrême nord du pays, comme à Lille, Dieppe ou Dunkerque, valeur jamais enregistrée à une telle latitude en France.
A l’échelle du pays, la température moyenne a été supérieure aux normales de plus de 2°C, classant ce mois de juillet 2019 au 4e rang des mois de juillet les plus chauds, derrière 2006 ,1983 et 2018.
Au niveau mondial, juillet 2019 a été le mois le plus chaud jamais mesuré, devant juillet 2016
Juillet 2019 : un excédent thermique moyen de 2,1°C qui masque le coup de chaud de la dernière décade
La pluviométrie du mois de juillet en France est déficitaire de plus de 30 %. D’un point de vue géographique, on observe de fortes disparités. Sur la moitié Nord, le déficit est compris entre 20 et 80 %. Du Grand-Est au Centre-Val de Loire, le déficit atteint 80 %. Pour les départements de la Meuse, de la Moselle et du Loir-et-Cher, Juillet 2019 se classe parmi les mois les plus secs sur la période 1959-2019.
Concernant la moitié Sud, les pluies apparaissent déficitaires du Poitou-Charentes au Massif Central et de l’Hérault à la Drome. A l’opposé, les pluies sont excédentaires au sud de l’Occitanie et de la Nouvelle-Aquitaine et sur une partie du pourtour méditerranéen.
Juillet 2019 : des pluies globalement déficitaires
Olivier DEUDON (ARVALIS – Institut du végétal)