Malgré un ralentissement, la France reste accrochée au premier rang des exportateurs mondiaux de semences, maïs en tête.
Avec 1,418 milliard d’euros vendus hors des frontières pour la campagne 2013-14, la filière semences et plants contribue pour 24 % à l’excédent commercial du secteur agricole. Mais les exportations marquent le pas, à un niveau stable, indique le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants).
Si l’Allemagne et les Pays Bas sont les principaux clients au sein de l’Union européenne (qui pèse 72 % des ventes), la Russie et l’Ukraine sont les premiers acheteurs hors UE et les tensions géopolitiques qui ralentissement l’activité ont impacté les ventes dans ces pays ainsi qu’au Moyen-Orient et en Afrique, explique le Gnis.
Mais pour le Gnis, la filière « accuse aussi le coup de trois années de croissance exceptionnelle des exportations (+16 % en moyenne) qui ont amoindri le stocks en semences de maïs et oléagineuses », respectivement premier et troisième postes à l’export. Pour les reconstituer la filière a fait appel aux importations qui ont bondi de 17 % (685 millions d’euros).
Le maïs est resté la première espèce exportée avec un total de 588 M d’euros (171 709 t de semences) et réalise à lui seul plus de la moitié (51 %) du solde de la balance commerciale. Les semences potagères fines maintiennent également un bon niveau d’exportation, avec un total record de 338 M d’euros et un record également en plants de pomme de terre (64 M d’euros).
Le chiffre d’affaires du secteur représente 3,2 Mds d’euros pour 2013-14. « Ce chiffre d’affaires est en croissance régulière depuis dix ans, avec une moyenne de 7 %, indique Catherine Dagorn. Evolution principalement liée à l’export. »
Source : Arvalis