Selon l’enquête FranceAgriMer réalisée cet hiver auprès de 5 000 producteurs de blé tendre, Rubisko est la variété la plus cultivée en France en 2014/2015, avec plus de 10 % de la sole nationale.
Elle se situe devant Cellule, qui progresse fortement et fait son apparition dans le top 5. Cette variété devance respectivement Apache et Arezzo qui diminuent encore et se situent au coude à coude.
Vient ensuite Boregar qui entre dans le top 5 alors que Pakito et Altigo en sortent.
Rubisko et Cellule sont plutôt semés au nord d’une horizontale passant par Paris, où les exploitations sont plus grandes alors qu’Apache et Arezzo sont majoritairement semés au sud d’une diagonale passant par la capitale, zone où les exploitations sont de petite ou moyenne taille.
Figure 1 : Évolution des cinq premières variétés (en % des surfaces nationales)
Source : FranceAgriMer
Bergamo et Oregrain entrent dans le top 10
Les dix variétés les plus semées couvrent environ 44 % des surfaces en 2015 au lieu de 42 % en 2014 : la tendance à la diversification variétale semble ralentir entre 2014 et 2015.
En revanche, le renouvellement variétal semble se maintenir cette année puisque le top 10 comprend quatre variétés inscrites en 2012 : Rubisko, Cellule, Bergamo et Oregrain.
Ces deux dernières font leur entrée dans la liste des dix premières variétés, tandis que Altigo et Alixan (toutes deux inscrites en 2007) en sortent.
Figure 2 : Blé tendre : les dix variétés les plus cultivées en 2015 (en % de surfaces nationales)
* VRM = variété recommandée par la meunerie – BPMF = blé pour la meunerie française
Les BPS dominent toujours
Les blés panifiables supérieurs et les blés améliorants (BPS et BAF) couvrent à eux seuls 63 % des surfaces.
Les blés panifiables standards (BP) passent de 29 % à 31 % de la surface nationale avec en particulier Rubisko, Trapez, Bergamo et Expert dans les dix premières variétés. Les blés pour autres usages, entre autres les blés fourragers et les blés biscuitiers, représentent 6 % des emblavements.
Les dix premières variétés sont des blés panifiables et parmi celles-ci six sont des blés panifiables supérieurs.
Quatre des dix premières variétés sont recommandées par la meunerie (VRM), c’est-à-dire utilisables comme variétés pures. Trois sont classées blé panifiable pour la meunerie (BPMF), c’est-à-dire utilisables en mélange.
Figure 3 : Evolution de la répartition des différentes classes de blé (en % des surfaces nationales)
Source : FranceAgriMer