Les récentes gelées ont fortement affecté 40 à 50 000 ha de colza, a-t-on appris le 8 avril de source syndicale, précisant que l’estimation des surfaces à récolter reste inchangée « autour de 1 à 1,1 Mha ».
Mais le gel de 2020 frappe de gros bassins de production qui connaissent « déjà une certaine déprise en colza » après plusieurs années difficiles, souligne Thibaut Ledermann, notant sur les réseaux sociaux une « désaffection » des producteurs. S’ils peuvent être tentés de retourner des parcelles, les alternatives sont minces, d’après lui : le maïs semble peu adapté à certaines terres superficielles du Grand Est ; pour le colza de printemps, c’est souvent trop tard et la culture n’est « pas très bien maitrisée » ; la lentille connaît « un marché saturé ».