Une étude sur « la valeur économique, sociale et environnementale de la sélection variétale en Europe » chiffre les retombées positives de l’amélioration des plantes, rapporte l’Union française des semenciers (UFS).
« En moyenne, et à travers les principales cultures dans l’UE, la sélection variétale contribue pour environ 74 % du total de la croissance de la productivité au cours des quinze dernières années », selon un communiqué.
L’auteur de l’étude, Steffan Noleppa (HFFA Research), rapporte également que « l’amélioration des cultures grâce à la génétique a contribué pour plus de 14 milliards d’euros au Produit intérieur brut (PIB) de l’Union européenne depuis 2000 ».
La sélection variétale a augmenté la production des ressources agricoles, à hauteur notamment de 47 millions de tonnes de céréales et 7 millions de tonnes de graines oléagineuses, « stabilisant ainsi les marchés et réduisant l’instabilité des prix », poursuit le communiqué.
Elle contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre. D’après l’étude, environ 3,4 milliards de tonnes d’émissions de CO2 directes ont été évitées en Europe grâce à la sélection variétale, au cours des 15 dernières années.
Clio RANDIMBIVOLOLONA (AGRA Presse)
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