L’électricité est une charge importante chez les exploitants irrigants. L’optimisation des apports d’eau est donc nécessaire. Découvrez la démarche mise en place chez les adhérents du GRCETA en Aquitaine pour réduire les coûts liés à ce poste.
Faire un diagnostic des installations les plus énergivores
Un diagnostic des installations hydrauliques permet de mettre en avant les défauts et les éléments consommateurs du réseau d’irrigation. Les résultats permettent alors de faire des études de dimensionnement (dans le cas d’installations neuves), ou de redimensionnement (pour des installations anciennes).
Repérer les pertes d’énergies dans le réseau
A partir du système d’irrigation, une rampe pivotante par exemple, la pression nécessaire au bout du pivot et la pression de fonctionnement global sont relevées. L’énergie perdue dans le réseau est localisée en abaissant la pression de fonctionnement. Cette étude permet de dimensionner la bonne pompe pour une meilleure efficience d’utilisation, et donc, réduire l’énergie consommée.
Les économies d’énergies à la clé vont de l’ordre de 10 à 30 % en moyenne. Elles peuvent être plus importantes (50 %) pour le passage d’un système enrouleur à un système pivot (passage d’une pression de fonctionnement de 10 à 2-3 bars).
Un indicateur pour comparer les systèmes entre eux
La performance énergétique, exprimée en kW/m3, est un indicateur qui permet de comparer deux systèmes d’irrigation entre eux à réseau d’irrigation équivalent. Pour l’obtenir, il suffit de diviser la puissance des pompes installées par le débit de la machine (en m3/heure).