Une partie des éleveurs a besoin de sécuriser ses stocks pour assurer l’alimentation du troupeau sur le printemps prochain. Ci-dessous, des éléments de METEIL sur une solution complémentaire à implanter cet automne pour générer du fourrage de qualité, afin de nourrir les animaux.
METEILS : Intérêts de la culture ?
L’implantation de méteils sur une exploitation présente est une alternative intéressante à la disposition des éleveurs pour garantir et sécuriser l’alimentation des animaux. Souvent utilisés comme fourrage de « soudure » suite à des récoltes de maïs ou d’herbe insuffisantes, les méteils peuvent aussi être installés de façon régulière et pérenne dans la production fourragère de l’exploitation.
La culture des méteils est peu gourmande en eau et ses besoins en intrants et phytos relativement limités. Par ailleurs, elle nécessite un minimum de temps pour le suivi et les interventions techniques. C’est une source d’autonomie en protéines et d’apport en fibres et cellulose dans la ration du troupeau Enfin, elle constitue une culture moins tributaire des conditions climatiques et donc un bon moyen de compléter les stocks fourragers de l’élevage.
Pour autant, afin de ne pas être déçu, il est important de prendre en compte un certain nombre de critères et de respecter les bonnes pratiques pour obtenir une récolte de qualité. C’est ce que nous avons souhaité évoquer dans les paragraphes qui suivent.
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Quelles espèces semer ?
Afin d’obtenir le meilleur résultat pour une implantation de méteils, il est recommandé d’associer une à deux céréales avec des protéagineux et des légumineuses. La complémentarité de ces espèces offre une meilleure valeur alimentaire et un fourrage plus équilibré entre fibres, protéines et valeur azotée. A noter qu’il est inutile d’associer plus de 4 à 5 espèces au risque de voir disparaître certaines d’entre elles.
– Céréales : le triticale et l’avoine fourragère sont les espèces les plus adaptées aux besoins et à la conduite des méteils. A contrario, le blé et l’orge constituent des tuteurs moins intéressants.
Les variétés sélectionnées pour la composition des méteils doivent présenter des avantages en résistance à la verse pour supporter le poids des protéagineux et en résistance aux maladies pour la qualité du fourrage exploité.
– Protéagineux et légumineuses : le pois fourrager et les vesces présentent les meilleurs intérêts agronomiques et alimentaires. En effet, ces espèces apportent de l’autonomie azotée en culture et, à la récolte, une richesse en protéines. Il faut par contre veiller à sélectionner des variétés de type hiver afin d’être sûr de passer la période de froid sans crainte. La féverole peut aussi s’avérer intéressante mais son fort PMG génère une augmentation des doses de semis et un surcoût à l’hectare. Elle impose aussi de semer en 2 fois.
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Quand implanter et comment récolter ?
Semis et récolte :
Dans la plupart des situations, les semis sont réalisés après la récolte des céréales ou des maïs ensilage lorsque les rendements des cultures fourragères habituelles sont inférieures aux prévisions. Attention aux semis trop tardifs pour la réussite des protéagineux et légumineuses. L’exploitation peut alors se faire de deux manières :
– à un stade plus précoce à début épiaison des céréales pour un fourrage à plus haute valeur,
– à un stade plus avancé quand les grains sont au stade laiteux/pâteux pour un meilleur compromis MS et qualité alimentaire.
Lorsque les méteils s’inscrivent régulièrement dans les rotations, des semis de printemps ou de début d’été peuvent également être réalisés. Dans ce cas, les récoltes s’effectuent de juin à octobre en fonction de la date de semis sachant qu’il faut environ 100 à 130 jours selon les conditions pour atteindre une matière sèche de 30 à 35%.
Dose de semis : pour un résultat optimum de votre méteil et en fonction de la composition de celui-ci, il est conseillé de semer entre 125 et 160 Kg/ha. Un semis à 2-3 cm de profondeur est idéal pour optimiser la levée. Attention toutefois si vous intégrez des espèces à très fort PMG comme la féverole.
Conservation : l’exploitation des méteils est effectuée en ensilage entre 30 et 35% MS pour une conservation idéale en silo « taupe » ou éventuellement en « boudin ». Prévoir plutôt des silos en longueur pour que le front d’attaque avancent assez vite. En effet, il faut prévoir un avancement de l’ordre de 15 à 20 cm/jour en hiver et de 20 à 30 cm/jour en période plus chaude. Il s’agit d’un ensilage volumineux d’environ 170 à 200 KG MS/M3.
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2 solutions ciblées pour 2 besoins identifiés
– L’éleveur souhaite uniquement investir dans les protéagineux / légumineuses car il utilise des céréales présentes sur l’exploitation ou apportées par ailleurs. Dans ce cas, une association de pois fourrager et de vesce est envisagée et conditionnée en 25 KG et/ou Big Bag de 300 KG.
La solution Semences de France = Mélios POIS/VESCE VELUE composé de pois fourrager ARKTA type hiver et de vesce velue LATIGO résistante au froid et avec un petit PMG.
– L’éleveur recherche une solution prête à l’emploi contenant la ou les céréales ainsi qu’un protéagineux et une légumineuse. Les solutions se présentent alors souvent en dose de 25 KG et/ou de Big Bag de 300 ou 600 KG.
La solution Semences de France = Mélios TPAV constitué avec le triticale ELICSIR, l’avoine noire TIMOKO, le pois fourrager ARKTA et la vesce velue LATIGO. Le triticale est choisi pour sa hauteur et la solidité de ses pailles, l’avoine pour son pouvoir couvrant. Disponible en 25 KG et Big Bag 300 KG.
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