Semer à la densité optimale
Dans un contexte où les pertes à la levée peuvent être élevées, semer à la densité optimale est un des facteurs clés de réussite de la culture du tournesol. Les résultats acquis par le CETIOM dans le sud de la France au cours des dernières campagnes montrent tout l’intérêt d’un semis entre 65000 et 70000 graines/ha pour améliorer le rendement, la teneur en huile et la marge brute.
Adapter la profondeur de semis au type de sol et à l’humidité du lit de semences.
Il est important de ne pas semer trop profond car une levée trop longue augmente le risque d’attaque par des ravageurs (taupins, limaces, …).
Pour une meilleure utilisation de l’espace et des ressources, l’écartement entre rangs de 40 à 60 cm est préférable à l’écartement type maïs (75 à 80 cm) qui se traduit par une perte de rendement de 1 à 2 qx/ha.
Qualité des graines
D’après Oléomail Sud du 4/4/2012
- Apporter du Bore, de préférence en végétation.
- Assurer un contrôle optimal des maladies par un choix variétal adapté, une protection fongicide si besoin selon le niveau de risque diffusé par le BSV.
- Contrôler l’enherbement de la parcelle par un désherbage adapté et efficace afin de limiter le taux d’impuretés de la récolte. Certaines graines adventices sont rédibitoires au silo car elles peuvent occasionner un refus du lot par le triturateur (cas des graines de Datura toxique en nutrition animale).
Agriculture biologique
D’après le Guide Tournesol BIO 2012
- Le choix variétal doit avant tout répondre aux exigences pédoclimatiques régionales (précocité / date de semis) et privilégier un bon comportement vis-à-vis des maladies. La génétique reste une des meilleures parades pour limiter les pertes de rendement consécutives à des attaques sur plantes (phomopsis et sclerotinia capitule notamment).
- Le choix de variétés peu sensibles est conseillé pour réduire l’inoculum des maladies pour les années suivantes. La productivité et la richesse en huile sont à prendre en considération.
- Concernant la lutte contre le phomopsis, le Cetiom préconise de choisir des variétés résistantes ou très peu sensibles pour limiter ou empêcher toute apparition de nouveaux foyers de contamination.
