1. Biomasse
La biomasse produite est mesurée deux mois après le semis et s’exprime en tonne de matière sèche par hectare. Elle est variable selon les années et le contexte pédoclimatique. La date d’implantation du couvert, le choix des espèces et quantité d’eau couplée à la disponibilité en azote du sol sont les principaux facteurs influençant la quantité produite.
Quelques règles de bonne conduite :
- Semer tôt :
Privilégier les semis précoces pour maximiser le développement du couvert.
Favoriser les semis de fin juillet/mi-août lorsque le mélange est composé de légumineuses (vesce, trèfles…) car elles nécessitent d’avantage de lumière et de température pour se développer. - Favoriser la complémentarité des espèces :
Les crucifères (radis, moutardes…) sont d’excellents pièges à nitrate, cependant leur potentiel de croissance est limité en cas de faible reliquat post-moisson. Quelle que soit la famille utilisée, l’apport de légumineuses dans un mélange offrira d’avantage de sécurité lorsque la disponibilité en eau et en azote du sol est limitée (si elles sont semées suffisamment tôt). Une fois l’azote recyclé, les légumineuses pourrons permettre de nourrir le couvert en place.
Utilisez la complémentarité des espèces pour maximiser vos chances de réussites !
- De la biomasse oui mais de qualité :
La biomasse produite permet de nourrir la microfaune et contribue à améliorer la teneur en matière organique des sols. La production de biomasse est croissante avec l’âge du couvert, tout comme le C/N.
Pour atteindre un maximum de biomasse tout en maintenant un C/N faible, la notion variétale et le stade de destruction du couvert jouent un rôle important. La moutarde rentre dans de nombreuses compositions, choisir une variété très tardive (SIBELIUS, VERTE) favorisera la restitution N, P et K du couvert.